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Il faut être extrêmement déterminé et aussi être sûrs d'être sur un marché qui a de l'avenir.

 

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On commence avec une petite présentation, Virginie SOUYRI c'est à vous :

Virginie Souyri, je suis une des fondatrices du projet original  mon petit paquet  les couches lavables, PDG de l’entreprise.

Diplômée de Sup de Co Toulouse, j’ai travaillé 16 ans dans le secteur culturel dont 14 ans à Paris en maison de disques. Ensuite, en 2016, ça faisait un moment que je voulais travailler dans le développement durable, de plus, j’ai toujours voulu avoir ma propre entreprise. Aussi, le fait d’avoir eu des enfants a été l’élément déclencheur, j'ai pu prendre conscience de la quantité de déchets qu’émettaient les couches jetables avec mon premier enfant. Novembre 2017 : l’idée de faire des couches lavables ressort lors d’une discussion entre amis et l'activité débute en mars 2020.

 

Par quel biais avez-vous connu IMPSL ?

Je travaillais dans le secteur culturel et j’étais spécialiste dans la recherche de financement et c’est dans mon réseau et mes précédentes recherches que j’ai trouvé la plateforme IMPSL, je connaissais déjà un peu. Donc, en faisant mon plan de financement, je les prenais déjà en compte à l’époque, en 2019.

 

Quelles étaient vos attentes ? Ces attentes, ont-elles été remplies ?

Au départ, c’était principalement du financement, puis par la suite, j’ai découvert qu’ils proposaient de l’accompagnement et du parrainage post-comité (c’est-à-dire une fois passé en comité et que votre projet ait obtenu l'avis favorable) et aujourd’hui j'ai un parrain qui est et a été d’une grande aide depuis le début. Le parrainage est une belle opportunité.

 

Parlons plus de "Mon Petit Paquet"

« Mon Petit Paquet » pourquoi ce choix de nom ?

Au départ, le projet s’appelait Ecolanges et puis l’associé est arrivé et on a commencé à penser à changer de nom, parce qu’on trouvait le premier nom un peu trop sérieux alors que c’est un produit pour les bébés. Il s’en est suivi un brainstorming.

 

Quelles étaient vos motivations pour créer ce projet ?

Le projet à la base, il est par rapport au développement durable : un bébé ça émet une tonne de déchet en prenant en compte les couches jetables et ce sont des déchets non-recyclables. Sachant qu’il y a entre 600 000 et 700 000 naissances par an en France, ça fait énormément de déchets, vous imaginez bien.

Ensuite, il y a aussi l’aspect sanitaire. En effet, une couche jetable est l’équivalent d’un verre de pétrole, en plus de tous les effets sur l’environnement et l’enfant.

La 3e motivation était de créer de l’emploi solidaire, actuellement, on travaille avec deux ESAT (établissement ou service d’aide par le travail) et je suis plutôt fière de ce qu’on a pu faire jusqu’à maintenant.

 

Où en est votre projet actuellement ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?

L’arrivée du COVID-19 a chamboulé tout notre rétroplanning, le 1er confinement nous a fait perdre 6 mois au démarrage, mais c’est le 2e confinement qui nous a complètement fragilisés, de plus étant une entreprise sans antériorité, on avait droit à aucune aide évidemment. Du coup, on a réellement commencé à travailler en septembre 2020.

Notre cible principale était les crèches au départ, mais à cause de la pandémie, certaines PMI (centre de protection maternelle et infantile) n’encouragent pas vraiment de passer aux couches lavables avec les conditions sanitaires.

Avec des changements de local dus à des imprévus, actuellement, nous sommes en train de mettre en place le service de lavage.

 

3 mots pour décrire votre parcours entrepreneurial ?

Laborieux, stressant, aujourd’hui cette pandémie, c’est assez représentatif du fait qu’on ne soit pas surpuissant face à la nature et qu'il faut vivre avec et essayer de polluer le moins possible parce que clairement, on ne pourra pas continuer comme ça éternellement.

 

Un conseil pour les futurs entrepreneurs qui vont vous lire ?

Monter une entreprise en France est de prime abord très compliqué, entre toutes les démarches administratives et le reste, c’est très compliqué et il faut être extrêmement déterminé et aussi être sûrs d’être sur un marché qui a de l’avenir, il ne faut jamais rien lâcher en résumé.